Après une carrière maritime rythmée par de nombreux voyages, de découvertes, d’aventures humaines au grand large, j’ai décidé de revenir à ma passion première : La peinture !…
« Contempler la mer avec un regard de peintre », tel est la définition simple à partir duquel j’ai choisi d’interpréter cet univers marin …
« La mer, La fête permanente d’une lumière changeante, d’une nature saine et vivifiante. »
Je suis souvent sur le rivage breton. Je reste là, les pieds dans le goémon ou assis sur un rocher, prostré pendant de longues minutes et parfois pendant des heures.
Face à moi, un spectacle de couleurs tout en mouvement. Le paysage devient à chaque instant, un tableau en soi.
La mer est un milieu en perpétuel mouvement et la difficulté du peintre est de transmettre cette dynamique. L’artiste doit rendre cette impression fugitive, se concentrer sur l’essentiel.
En ce qui me concerne, c’est un terrain de jeu extraordinaire, une ouverture sur l’infini, un sujet sans cesse en renouvellement…
La Bretagne a cette force qui ne demande qu’à être maîtrisée. Mais le sujet se mérite, il faut apprendre à le respecter, à le décortiquer avant de le traduire avec sa propre sensibilité et sa propre écriture.
Pourquoi la mer ?
Sans doute parce que le point commun de ces ambiances demeure l’élément liquide, la mobilité, modelée par la volonté d’un ciel imprévisible !
Pour comprendre le climat émotionnel des scènes maritimes, j’ai choisi le chemin de la couleur …
Oui, on pourra toujours affirmer que le motif en peinture n’est que prétexte, conviction que je partage sans toutefois ignorer la beauté particulière qui m’attire vers ces lieux d’eau.
Le milieu marin est chargé d’une histoire à laquelle j’ai envie d’apporter ma modeste expérience …
A suivre : “peintre, un métier de funambule et sans filet !” ….
Vos textes sont aussi émouvants que vos tableaux. Je ne possède pas cette aisance de l’écriture, mais j’ai aussi cette grande passion de la peinture, le pastel en ce qui me concerne.
Je pars pour un périple en bateau, tunisie, sicile, italie, et grèce; je n’oublierai pas mes batonnets et j’essaierai de les faire parler sous des accents nouveaux.
Cordialement
Raymonde